NOTES

 

Hugo a déjà signalé ce « tripot » dans Les Misérables (II, 6, 8) à propos du couvent du Petit-Picpus: « Cette sainte maison avait été bâtie précisément sur l'emplacement d'un jeu de paume fameux du quatorzième au seizième siècle qu'on appelait le tripot des onze mille diables. » Indication exacte, si l'on replace le couvent à son adresse initiale de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, confirmée par sa source, le livre de Henri Sauval, Histoire et recherche des antiquités de la ville de Paris (Paris, 1725), employé par Hugo lors de la rédaction de Notre-Dame de Paris: « Le nom de la rue Neuve Ste Geneviève, remontant à son origine, étoit le Clos Ste Geneviève, et appartenoit à l'Abbé et aux Religieux. Je passe que dans cette rue-là dès l'an 1534, il y avoit un jeu de Paume nommé le Tripot des onze mille diables, qui depuis a changé ce nom fantasque en celui de la Sphère. » (t. I, p. 138)

Quant au vicomte de Montauban qui était Créqui, il faudrait d'abord savoir duquel il s'agit, mais le rattachement de la seigneurie de Montauban à la famille Créquy n'est pas antérieur à 1600.

El puño en rostro, d'ailleurs nom d'un château en Castille et d'une noble famille, signifie poing dans le visage. Hugo glisse de l'érudition à la fantaisie comme du club de bel esprit à la taverne d'ivrognes en même temps que de Walter Raleigh, petit aristocrate aventurier et poète, à l'amiral de l'Invincible Armada.